BARIÞ MANÇO

Compositeur, Chanteur, Producteur et Présentateur de Télévision
Un Homme du Peuple Turc qui a réussi maintes Premières et Records

Barýþ Manço est né à la Maternité de Zeynep Kâmil d’Ýstanbul, la nuit du 1er au 2 janvier 1943. Sans doute ses parents ont voulu exprimer ce jour le vœux le plus cher de toute l’humanité qui vivait depuis près de 5 ans une guerre infernale et féroce et ont poussé un cri de cœur en voyant ce bébé dire « Bonjour ! » au Monde : Barýþ ! Leur fils ne les a sûrement pas déçu puisqu’en retrouvant son Créateur, il  nous laissait une Œuvre très importante, pensée et élaborée endéans une vie de 56 ans, pour que « l’Humanité puisse vivre en Paix » : Barýþ veut dire « Paix » en Turc et c’était pour la première fois que l’on prénommait un garçon ainsi en Turquie.

Barýþ Manço, après avoir réussi son baccalauréat au Lycée de Galatasaray (matricule : 1018, surnom : Petit Ours) à Ýstanbul, il a terminé en 1969, l’Académie royale des Beaux-Arts à Liège, en Belgique. Des langues du Monde il maniait bien le Turc, le Français, l’Anglais et le Japonais et pouvait très facilement engager une conversation en Allemand, en Arabe, en Néerlandais, en Espagnol et en Italien.

Le riche bagage de connaissances et de culture que Barýþ Manço a retirées de sa famille, de son peuple, de son éducation, de sa vie et, surtout des dons que la nature lui avait faits cadeau a sa naissance, a servi de support pour qu’il puisse communiquer avec toutes personnes rencontrées dans une soixantaine de pays en contact direct et plein d’Amour humaine, enrichissant mutuellement et de haut niveau.

Barýþ Manço a chanté pour la première fois en public, lors d’un petit mariage du quartier en 1958. I a attiré très vite l’attention lors des fêtes du Lycée à la Salle des conférences « Tevfik Fikret » ; dédiée en hommage à un grand homme de lettres Turc qui fût un des anciens directeurs ; avec le groupe « Harmoniler », formé par ses camarades de classe. Lors d’une carrière longue de 41 ans Barýþ Manço a partagé sa musique particulière avec beaucoup de musiciens parfois même, appartenant à une autre langue maternelle que la sienne mais amoureux de sa musique et de groups comme « Kaygýsýzlar » ou « Mogollar ». Depuis qu’il a terminé son service militaire comme Lieutenant d’artillerie en 1973 et jusqu’à sa disparition le 31 janvier 1999, sa vie musicale a été aussi celle de son groupe ; « Kurtalan Ekspres » ; tirant son nom d’un train qui, en partant chaque soir de la Gare de Haydarpaþa d’Ýstanbul, au bout d’un voyage qui dure 3 jours rallie Kurtalan ; cette petite ville de l’ancienne Mésopotamie, perdue près d’une des sources du Tigre ; à la Métropole Turc, à la Capitale de l’Empire ottoman et à la Capitale de l’Empire romain de l’est, après avoir traversé toute l’Anatolie en diagonal, du Nord-Ouest au Sud-Est.

Barýþ Manço a composée plus de 200 chansons : paroles et musiques. Il ne m’est pas donné de classifier son œuvre mais elle est certainement populaire puisque plusieurs de ses chansons ont été traduites en Grec, en Roumain, en Bulgare, en Arabe, en Persan, en Kurde, en Japonais, en Hébreu, en Français, en Anglais et en Néerlandais et ont fait partie du répertoire des artistes de ces langues.

Des proverbes et dictons (Atasözü en Turc, littéralement « paroles d’ancêtres ») fleurissent dans les chansons de Barýþ Manço écrites sous des formes simples en utilisant un langage presque « enfantine ». L’œuvre est donc très facile à comprendre mais, paradoxalement, fait vibrer des concepts et des sens très profonds et lourds. En fait Barýþ Manço a brodé ses chansons mais aussi ses 2 programmes de télévision de ses 11 dernières années de vie, « De 7 à 77 » et « A bride abattue », autour du double axe qui est aussi le Principe du Kémalisme : « Paix dans le pays – Paix dans le monde ». Alors on subodore des messages adressés au Peuple Turc faisant allusion à la République de Turquie, à l’Unité nationale, à la Solidarité populaire, à la Fraternité entre les peuples et à la Paix mondiale d’une part et d’autre ; adressés à l’Individu et au Citoyen de Terre l’incitant à réfléchir sur des thèmes comme le Travail consciencieux pour donner son meilleur, l’Egalité, la Justice, la Modestie, le Respect de la Nature et d’autrui, l’Amour de son prochain, l’Importance de la famille, l’importance de l’Education (une de ses chansons s’intitule « Lit que je voie, l’Ours ! » simplement. La 4ème page de l’édition de dimanche de Milliyet, un grand quotidien d’Istanbul, qu’il a dirigée entre 1992 et 1994 s’appelait aussi « Lit que je voie ! »), la Connaissance (et Reconnaissance) du passé (il disait : « celui qui ne possède pas bien son passé, ne peut pas comprendre son présent et, donc, ne peut pas bâtir son présent »), la Confiance, la Paix intérieur et la Liberté individuelle.

Curieusement, quand pour la première fois que la photo de Barýþ Manço, « Turkey’s rock idol », a paru dans la presse étrangère, ce fût en mars 1973, à la page 380 de la revue scientifique américain « National Geographic Magazin ». Depuis, y compris le quotidien Italien sportif (et donc pas musical) « Corriere dello Sport » qui vend plus d’un million d’exemplaires par jour, des milliers de médias lui ont donné place dans leur support de diffusion. Sur ses relevés de droits d’auteur on a rencontré le nom des pays aussi lointains que le Venezuela, que le Congo Brazzaville ou que la Malaisie.

Barýþ Manço, durant sa carrière artistique de 41 ans, s’est produits des milliers de fois sur les podiums de toutes les villes grandes ou petites de son pays mais aussi du Japon, de la Malaisie, de l’Australie, du Congo, de l’Argentine, des Etats-Unis, de la Russie, des Républiques et des Régions turcophones de l’ancien Union soviétique, des pays Arabes, du Chypre, de la Bulgarie, de la Bosnie, de l’Allemagne, de la Hollande, de la Suisse, de l’Autriche, de la Belgique et de la France et a été invité par des radios et des télévisions de ces pays.

La carrière télévisuelle de Barýþ Manço a commencé quand en octobre 1988 la TRT1, première chaîne de la télévision nationale de Turquie, a accepté la conception d’un programme de divertissement mais en réalité culturel et éducatif, s’adressant aux enfants mais s’appelant « De 7 à 77 » et ayant en filigrane la musique de Barýþ Manço. Le but visé et réalisé par ce programme était de montrer que le Citoyen de Terre est encore capable de sourire malgré qu’il vive dans un milieu plein de sang, de feu et de misère. Autrement dit, le programme se voulait alternatif à la presse réaliste tout en restant très réaliste. Ce programme a atteint des centaines de million de téléspectateurs car le 6 décembre 1998 il publiait déjà son 378ème (mais dernier) numéro et les télévisions turques émettent vers les 5 continents grâce à 3 satellites géostationnaires du système TÜRKSAT. Endéans les 10 années et 3 mois qu’a duré ce programme, Barýþ Manço a visité ; pour en réaliser les épisodes ; de l’Equateur aux Pôles plus de 100 pays ou régions des 5 continents et a parcouru plus de 600.000 kilomètres à la recherche du « Sourire du Citoyen de Terre » et il a amené ce « Sourire »  et l’a donné à un autre « Citoyen de Terre ».

Le second programme de Barýþ Manço  s’appelle « 4 X 21 : Dolu Dizgin » ce qui donne en Français « 4 X 21 : à Bride abattue ». Ce talk-show musical de très grande qualité qui est venu 52 jeudis (4ème jour de la semaine à 21 heures) sur l’antenne de la TRT1 entre octobre 1992 et fin 1993, reste dans les annales de la télévision Turque comme le show le plus riche et le plus varié en invités. « Dolu Dizgin » a eu le mérite d’inviter pour la première fois en Turquie les artistes des Républiques ou Régions turcophones sœurs de l’ancienne Union soviétique. Il est aussi le seul programme qui a pu réunir le 31 décembre 1992, dans l’émission de fin d’année, plus de 500 enfants et 4 Chefs d’état sur son plateau et des interventions directes depuis 5 villes de Turquie choisies pour leur situation géographique (les 4 coins du rectangle anatolien et son centre) mais aussi d’Azerbaïdjan, de Bosnie et de Chypre.

Barýþ Manço, lors da sa vie artistique de 41 ans s’est vu décerné plus de 300 trophées et prix et on l’a trouvé méritant des titres et décorations suivants :
 


Quand Barýþ nous a quitté vers minuit le 31 janvier 1999 il était l’époux de Lale (Tulipe) et le père de 2 garçons : Doðukan (le Sang de l’Est) et Batýkan (le Sang de l’Ouest).

Vous pouvez trouver les statuts de l’ASBL « Barýþ Manço B-4030 Belçika » et tout ce que vous cherchez sur Barýþ Manço en visitant le site web www.barismanco.de.

Le mot de la fin : les dons par lesquels le Créateur l’avait armé ; le prénom que ses parents lui ont donné ; sa vie de 56 ans proche de la nature et que je peux qualifier « presque enfantine » ; sa carrière sensée de 41 ans et son œuvre consciencieuse créée avec beaucoup d’amour et de patience mais de méthode et de courage ;  la densité et la sincérité de la douleur de ceux qui l’avait connu, aussi bien dans le pays qu’à l’étranger, le jour de sa disparition et l’amplification comme une boule de neige de l’amour sans restriction que le « Citoyen de Terre » exprimait envers lui déjà en son vivant me fait penser à ce que mon Frère était « Choisi » et il a accompli avec brio la tâche qu’il avait reçue. Je prie le bon Dieu de lui pardonner ses péchés si jamais il en a.

Si le phénomène « Barýþ Manço » existe, son slogan devrait être formé par les lettre initiales de son prénom et de son nom accouplé aux sigles de ses 2 émissions télévisuelles : « de 7 à 77 » et « Dolu Dizgin (à Bride abattue) » : ? BM777DD…

Dans un monde plein de guerres – il n’y a pas de paix sans guerre, certes ; mais, aimer amène la paix - mes vœux de Paix et d’Amour pour vous tous ;

Savaþ (Guerre. Savaþ veut dire « la guerre » en Turc : étant né au début de la guerre, j’ai eu droit à ce prénom) MANÇO,
Son frère aîné
Liège, le 26 avril 2001